Quelle sont les signes de la maladie de Parkinson ?
Le tableau clinique de la maladie de Parkinson repose sur quatre symptômes cardinaux qui peuvent être associés à d'autres symptômes. Ils ne s'expriment pas avec la même intensité chez tous les patients et tous les patients ne présentent pas l'intégralité des signes. Les trois principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont :
- le tremblement de repos
- la bradykinésie/ akinésie
- la rigidité.
Le tremblement de repos :
C'est le signe le plus connu de la maladie, bien qu'il puisse être absent dans 1/3 des cas. Au début, le tremblement est le plus souvent unilatéral, c'est à dire atteignant un seul côté du corps, au niveau de la main ou du pied. Il se manifeste lorsque le membre est en état de relaxation. Il diminue, voire disparaît, lors des mouvements volontaires. Il peut s'accentuer dans certaines situations stressantes. Avec la progression de la maladie, il devient bilatéral. L'intensité du tremblement peut-être variable dans la journée et d'un jour à l'autre.
La bradykinésie/ akinésie :
La bradykinésie se définit par une lenteur des mouvements volontaires, pouvant aller jusqu'à l'incapacité totale à réaliser un mouvement que l'on nomme l'akinésie.
Ce ralentissement concerne les membres mais aussi la face. Il en résulte des symptômes et des signes cliniques : la marche est lente avec des pas plus lents et plus courts, un gêne dans la réalisation des actes courants de la vie (habillage, déshabillage, hygiène corporelle, repas), la voix devient faible et monotone, les mimiques du visage s'appauvrissent.
Ce ralentissement se manifeste le plus souvent lors de la mise en route des mouvements.
La rigidité :
La rigidité est une augmentation du tonus musculaire. Elle est ressentie par le patient comme une tension musculaire particulière pouvant être douloureuse. Elle est souvent plus marquée d'un côté. A l'examen clinique, on retrouve lors de l'exécution des mouvements passifs, des mouvements saccadés : on parle du phénomène de « la roue dentée ». Elle se manifeste aussi par la diminution du balancement du ou des bras lors de la marche.