Définition : "Les activités physiques adaptées (APA) désignent l'ensemble des exercices physiques qui peuvent limiter l'impact des principaux symptômes d'une maladie."

Qui animent les APA ?

Les activités physiques adaptées sont de la compétence de personnes formées aux Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) et ayant suivi une formation santé nécessaire à la connaissance des problématiques de différentes maladies pour proposer des activités physiques compatible à celles-ci. On peut élargir la prise en charge des APA par toute autre personne qui de par sa formation, ses expériences ou ses compétences peut encadrer ces activités.

Les bénéfices recherchés sont :

  • Améliorer la motricité
  • Développer la force, l’endurance, la souplesse, le rythme
  • Diminuer le risque de chute
  • Etre une source de bien être, améliorer l’autonomie et la qualité de vie
  • Réguler la fatigue, le sommeil, l’appétit
  • Limiter l’ostéoporose
  • Entretenir les capacités cardio-vasculaires
  • Avoir un effet neuroprotecteur ?

Les principes généraux sont :

  • Avoir une activité physique régulière, 2 à 3 fois par semaine en groupe, avec un thérapeute ou bien seul (auto rééducation).
  • Favoriser les mouvements en ouverture : bras, mains, extension du tronc, de la tête, étirement des membres inférieurs.
  • Donner du rythme et de l’ampleur à ses mouvements, se faire aider par des stimulations sonores (musique) ou visuelles. Privilégier les changements de rythme (marche, vélo, gymnastique..)
  • Choisir des activités agréables qui procurent un bien être.

Quelques exemples d’activités physiques :

La marche et notamment la marche nordique : non pas dans son acception purement sportive mais dans une pratique plus éducative et de maintien d'une marche la plus fonctionnelle. Une pratique quotidienne voisine de 30 minutes est préconisée.

Les cours de gymnastique, classique ou aérobic, en groupe ou seul, en musique et en rythme : ils visent à entretenir la souplesse articulaire, les étirements et la force musculaire afin de conserver au mieux la mobilité, ayant également un effet bénéfique sur l'équilibre.

La pratique du vélo (que ce soit du vélo traditionnel ou à assistance électrique ou encore du vélo d'appartement cela est tout à fait adapté chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson) : la pratique du vélo participe à un entretien de la souplesse articulaire, à conserver et à développer la force musculaire, à maintenir un haut niveau de capacité respiratoire et cardiaque.

La pratique des danses " dites de salon " et tout particulièrement le tango : cette activité permet de s'éloigner du quotidien et de la maladie, d'être soi-même par la magie de la musique qui laisse faire surface d'agréables émotions qui envahissent tout son être en rendant le moment particulièrement propice à laisser son corps se mouvoir de façon inattendue. Les différents pas en avant, en arrière, la mémorisation des enchaînements, l'attention nécessaire pour éviter de bousculer les autres danseurs, l'augmentation du rythme cardiaque, sont autant de choses qui ont une action positive sur la maladie.

Le Taïchi, le Qi-gong : sont des arts martiaux qui entraînent et entretiennent le geste juste, la posture, l'équilibre, la respiration, la concentration et l'image motrice. Ces techniques ont aussi pour qualité de valoriser le respect de la personne.