Echelles d’évaluation
Il s’agit d’échelles cliniques, qui visent à évaluer chez un même patient de façon la plus objective possible ; la sévérité de la maladie, son mode évolutif, juger de l’importance des fluctuations et/ou des dyskinésies, juger des troubles cognitifs et/ou comportementaux.
Elles sont utiles pour assurer le suivi du malade, et deviennent indispensables lors de décisions thérapeutiques plus complexes, comme la neurochirurgie fonctionnelle.
Les échelles d’évaluation ne sont pas là pour remplacer l’entretien avec le patient et son entourage, ni remplacer l’examen clinique. Elles représentent un prolongement de l’activité clinique du Neurologue, lors de la consultation ou l’hospitalisation.
Les Auto-Questionnaires
1. La PDQ-39
Une échelle d’évaluation de la qualité de vie de la maladie de Parkinson PDQ-39 (Parkinson Disease Quotation) est validée en langue française (voir annexes). Elle est spécifique de la maladie et sensible aux changements. La PDQ-39 est fiable et validée.
Elle a été déclinée dans une forme abrégée : la PDQ-8 qui utilise les 8 items les plus représentatifs de la PDQ-39.
Le questionnaire peut être confié au patient lors de la consultation, et recueilli avec ces résultats lors de la consultation ultérieure. Il peut permettre d’apprécier les changements sur la qualité de vie, après une période de changement thérapeutique complexe.
2. Echelle de bien être ; Parkinson’s Well-Being Map
Le Parkinson’s Well-Being Map™ a été conçu avec des médecins et des patients pour faciliter la description des difficultés et faire ressortir ce qui gêne le plus le patient afin d’orienter sa prise en charge.
Le Parkinson’s Well-Being Map™ (voir annexes) a été réalisé pour :
- Aider à reconnaître l’ensemble des signes qui gênent le malade : “moteurs” et “non moteurs”.
- Faire prendre conscience au patient, tant qu’au médecin, que des signes très variés sont liés à sa maladie.
- Avoir une représentation graphique, permettant d’imager les éléments pertinents et suivre leur évolution dans le temps.
3. L’échelle d’Epworth
20 à 50 % des patients présentent une somnolence diurne excessive. L’incidence sur la qualité de vie et surtout sur la conduite automobile est à prendre en considération.
Michel Borg : Centre Expert Parkinson. CHU de Nice